Douala, litige Foncier : Bonadibong lieu-dit « gare banen » sous les projecteurs.

N’étant à l’époque qu’une décharge, cet espace occupé par plus de 100 familles bien avant 1920, est aujourd’hui sujet de convoitise des personnes sans foi ni loi. Situé dans l’arrondissement de Douala1er, le quartier Bonadibong  est depuis quelques années l’objet de nombreux litiges fonciers, qui pour la plupart aboutissent à tort, aux expropriations forcées.

Bonadibong, lieu-dit « gare banen », (un vieux quartier). Ayant viabilisé un grand espace,  jadis décharge, époque coloniale (1920) avec des mises en valeurs, Cette communauté y a établie toute sa vie, puisque les enfants, petits-enfants et arrières petits enfants y sont nés et ne connaissent autres lieux que le lieu où sont enterrés leurs différents placentas. Cette communauté y a vécu sous la houlette de son chef Moulela Joseph de regretté mémoire  de manière harmonieuse avec les autres communautés ( douala ), ce qui lui a valu de la Chefferie de Banadibong une attestation d’occupation paisible et continue, signée le 24 février 1974 par Chef de l’époque Betotè Akwa de regretté mémoire  . De fil en aiguille, la population s’est agrandie, l’urbanisation de la ville aussi, les routes sont passées, éloignant désormais les frères.

Ces occupants à leur grande surprise, vont se voir interpeller par certains individus, se disant héritiers d’une pseudo succession dont ni d’Adam ni d’Ève, ils n’ont jamais entendu l’existence.

L’espace querellé actuellement fait l’objet d’un faux titre foncier n’5913/W du 18 oct 1976 appartenant à un certain QUAN NYOUNGOU Samuel. Après vérification par les mis en cause au Domaine, ce titre foncier n’a respecté aucune procédure exigée par la loi pour l’obtention d’un TF au Cameroun. Malgré ces preuves, le TPI s’obstine à continuer l’affaire, ignorant la loi de 1974 sur la propriété foncière au Cameroun.

C’est donc plus de 100 familles, toutes camerounaises, qui sont assignées à déguerpir.

L’affaire est encore pendante au TPI et au Tribunal Administratif de Douala, elle a été mise en délibérée au TPI le 9 avril dernier où le juge a demandé un rabattement pour une décente judiciaire afin de venir voir l’espace.

Ces familles vivent désormais dans une psychose à en point finir, car elles ont assisté aux casses l’année dernière des domiciles de leurs voisins et frères d’en face. Quand on sait que le niveau de corruption est très élevé dans les milieux judiciaires.

Sachant que,

Nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n’est pour cause d’utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité. C’est l’État qui est titulaire du pouvoir d’exproprier, ce qui implique qu’aucune expropriation ne peut avoir lieu sans l’intervention d’autorités de l’État.

Ces familles font donc, désormais appel à la société civile, aux droits de l’homme, et surtout à son excellence Paul BIYA Président de la république afin que leurs droits soient respectés et que ces personnes qui agissent tapis dans l’ombre soient démasquées.

Pélagie Mabamb

3 thoughts on “Douala, litige Foncier : Bonadibong lieu-dit « gare banen » sous les projecteurs.

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